Un souvenir d’enfance

15,00

Il est des formes qui résistent au temps, qu’elles soient naturelles ou culturelles. Le rocher qui est le héros de ces pages en est une, et ces pages une émouvante preuve de sa persistance singulière… D’un bloc de granit d’Aygues-Cluses au rocher dessiné par Ramond, du souvenir d’enfance de Bernard Cazaux à Ramond Roc qui côtoie aujourd’hui et provisoirement in situ le rocher originel, le présent livre développe l’aventure. Il offre ses pages à l’univers de l’imaginaire qui met en séquence fertile ce qui est disjoint dans le temps et dans l’espace. Le rocher qui suscita la curiosité de Ramond au point qu’il s’attarda à le dessiner, est parmi d’autres, un signe qu’offrit à la postérité cet homme des Lumières passionné par la montagne pyrénéenne. Pour les uns, ce sera son itinéraire de l’ascension réussie du Mont-Perdu en 1802, pour d’autres, ce seront les stations où il herborisa, pour l’auteur du présent récit, c’est un dessin fugitivement aperçu dans les planches gravées des Voyages au Mont-Perdu (1801) qui, superposé aux randonnées d’un enfant à qui l’on avait offert le Sceptre d’Ottokar, est la source et le moteur d’une démarche de création protéiforme.
Les pièces – interprétations graphiques diverses, cartes, photographies, pliages, collages, volumes – qui la jalonnent cristallisent les trois vecteurs de l’expérience pyrénéiste selon Beraldi : ascensionner, écrire, et sentir.
Nous gageons que ce Souvenir d’enfance rassemble tous les ingrédients d’une véritable œuvre pyrénéiste, et qu’il est de ces talismans qui enrichiront nos futures excursions vers Escoubous…

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Un ouvrage de 32 pages au format 16 x 22,5 cm, imprimé en quadrichromie sur papier Artic Volume 150 g, couverture sur papier Natural évolution 280 g, dos carré, cousu, collé, édité à 600 exemplaires.